vendredi 7 décembre 2018

L'aurore s’est éclipsé dans la division à Léona Niassène

https://soundcloud.com/leral/mame-mbaye-niang-walftv-nest-pas-fermee-et-accuse-sidy-lamineAprès quatre jours de tiraillements, Sidi Lamine Niasse est finalement inhumé  à Léona Niassène, dans la région de Kaolack.



L’inhumation de l’un des fervent défenseur de la Palestine  Sidi Lamine Niasse, a pris l'allure de la guerre Palestinienne.   D'un coté, le camps des fils qui comme les palestiniens par rapport à la terre palestinienne pensent la dépouille est celle de leur père, de l'autre coté, la famille piloté par son grand frère Ahmed Khalifa Niasse considère Léona Niassène comme la terre promise.


Finalement,, l'ex-président directeur de Walfadjiri repose auprès de son grand père, El Ibrahim Niasse à Léona Niassène. Celà contrairement à la volonté des fils dont Cheikh Niasse, le journaliste, Sidi Lamine Niasse voulait demeurer éternellement à Yof. Après quatre jours de débats et de négociations,  le vœu de la famille du guide religieux a été accompli.

Après 68 ans de vie rythmée de combats, le juriste, l' enseignant et journaliste repose à compter de ce vendredi 7 décembre 2018 à Kaolack, Léona Niassène.

jeudi 5 janvier 2017

Le fair-play d’Amina Mohammed Jibril, Candidate À La Présidence De L’union Africaine.

La ministre kényane des Affaires Etrangères, Amina Mohammed Jibril, candidate à la présidence de l’union africaine a déclaré que son adversaire sénégalais, Abdoulaye Bathily  a un bon profil.
Venue à Dakar dans  le cadre du sommet sur la sécurité en Afrique, elle a animé le 05 décembre 2016 le premier carrefour d’actualité de l’année universitaire 2016-2017 du  Centre d’Etudes des Sciences et des Techniques de l’Information (CESTI).
Elle a aussi profité de ce cadre pour faire sa campagne. Celle-ci a été accès sur le rôle central que la jeunesse doit jouer sur l’économie africaine.
« Nous sommes le continent le plus jeune au monde, 65% de la population africaine à moins de 35 ans. D’où la nécessité de cibler les jeunes dans toutes les décisions que nous prendrons », a-t-elle indiqué.
 Amina Mohammed Jibril souligne que les économies africaines ne sont pas inclusives.  Ce qui constitue selon la ministre une des causes du chômage des jeunes.
« On doit ouvrir le marché africain aux africains. Ça serait une opportunité d’emploi pour des milliers de jeunes africains.  La seule chose qui s’exporte en Afrique, c’est l’idéologie extrémiste », déplore Mme Amina Mohammed Jibril.

vendredi 21 octobre 2016

ITINERAIRE D’UN JEUNE ENTREPRENEUR ‘’TOGUE TEKI’’* une réalité bien sénégalaise’’

Des potentialités et des opportunités pour réussir, il en existe au Sénégal même si le taux de chômage est très élevé. Au moment où certains risquent leur vie pour atteindre l’Europe à la recherche d’une vie meilleure, d’autres préfèrent investir et créer des activités dans leur pays.

Mara Diouf, 28 ans, est de cette trempe de jeunes entrepreneurs qui, malgré les obstacles, réussissent à s’épanouir au pays par le biais de l’auto-emploi. Sur son lieu de travail, le jeune responsable d’un des tout premiers magasins multiservices en informatique du Sénégal se veut discret. S’il préfère taire le nom de son entreprise et celui de l’agence publique qui l’a soutenu, c’est pour éviter «les mauvaises langues et les envieux. » Des photopieuses en panne, des papiers jetés dans des poubelles, des cartouches d’imprimantes épuisées campent à l’entrée de la société de Mara Diouf.

Il se tient deboutdans son local, en face d’une imprimante qui lance des papiers en continu. Vêtu d’un pantalon kaki et d’une chemise noire, cet ancien candidat à l’émigration raconte son parcours le sourire aux lèvres. « En 2006 je voulais partir en Italie, comme beaucoup de Sénégalais à cette époque, mais ma famille m’a dissuadé. Commeje devaissubvenir aux besoins ma famille dont je suis le soutien, je me suislancé dans l’entreprenariat. J’airédigé un projet que j’ai déposé dans une structure d’accompagnement à Dakar. Celle-ci m’a financé à hauteur d’un million FCFA parce que mon idée était jugée rentable», raconte-t-il.

Avec ce prêt à rembourser, ses débuts sont difficiles car il lui faut en plus payer le loyer du local et acheter tout le matériel nécessaire. Pourtant, quatre mois d’activité plus tard,  l’année scolaire le début de l’année scolaire, les affaires ont vraiment commencé à marcher. « Je peux enregistrer un chiffre d’affaire de 25 000 FCFA par jour» se réjouit-il. Grâce à son succès, Mara conjugue maintenant au passé son désir de quitter le pays.

Nombreux sont les jeunes Sénégalais comme Mara Diouf qui ont bénéficié de financements  de projets  et de programmes, par l’intermédiaire des Organisations non gouvernementales (ONG) et de l’Etat. Le but de ces initiatives est de lutter contre le chômage, une des causes fondamentales de l’émigration. L’enjeu pour les autorités est désormais de pérenniser de tels dispositifs pour garantir la création durable d’activités économiques et d’emplois dans le pays.
Diène Ngom
« Rester et réussir »



MOHAMED ABDALLAH Ly CHERCHEUR SOCIO- LINGUISTE A L’IFAN « migrer est nécessaire à tout homme »

La mondialisation a diversifié et intensité les déplacements de population sur la planète à partir des années 80. Le chercheur Mohamed Abdallah Ly porte son regard de linguiste et de sociologue pour décrypter le phénomène. 

Vous soutenez que le désir d’émigration n’est pas seulement lié à des raisons économiques. Que voulez-vous dire par là et quelles sont les autres causes de départ ?
Nous approchons souvent cette question en nous limitant à des motivations économiques, géopolitiques ou étudiantes. Malheureusement, nous ne nous  questionnons  pas assez sur les autres désirs, de nature plus anthropologique. 
Je me suis intéressée au désir qui habite la personne et la pousse à voir l’émigration comme une manière de se réaliser. Je pense à ce jeune sénégalais. Il racontait que rester au Sénégal, c’était rester un individu en puissance, non encore épanoui dans sa plénitude. C’est en voyageant, et en découvrant un  autre vécu, en rencontrant de nouvelles personnes, que nous captons en nous nos ressources et nos potentialités latentes et que nous nous réalisons finalement en tant qu’individu. En somme, les gens migrent pour apprendre, se réaliser, s’enrichir etc.
A ce sujet, il est important de noter est que les pays européens établissent des politiques sécuritaires très dures mais ils développent en même temps des stratégies qui permettent à leurs étudiants de parcourir le monde. C’est la preuve que la migration est nécessaire à tout homme, quelle que soit ses origines.
Quel regard portez-vous sur l’émigration ?
Pour vous répondre, je pourrais analyser mon propre parcours de Sénégalais qui est allé en France pour y faire toutes ses humanités, son cursus académique. Je suis parti en 1996 et jusqu’en 2000, je pouvais faire une narration positive de ce parcours. J’ai appris à aimer mon pays et l’Afrique d’une manière générale. L’émigration m’a permis de découvrir le monde par la rencontre de personnes venues de tous les coins de la planète.
Mais à partir des années 2000, de nouveaux événements interviennent. Il se produit une « droitisation » en France avec l’arrivée de Jean Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française. Les émigrés ont subi de plein fouet cette droitisation. S’y ajoute les attentats du 11 Septembre 2001 aux Etats-Unis. A partir de ce moment, une méfiance des étrangers a commencé à s’exprimer dans certains milieux médiatiques, politiques ou de la société, qui se traduisait dans les difficultés pour les immigrés à trouver un logement, par exemple, ou dans des scènes de la vie quotidienne tout simplement.

Ce climat de tension en décourage-t-il  certains d’émigrer ?
A mes yeux, le désir de partir est toujours vivant, et plus fort que les crises économiques en Europe et les politiques sécuritaires qui peuvent constituer des obstacles à cette migration humaine. Rappelez-vous, à la fin de l’année nous avons vu des files d’attente interminables devant les ambassades et les structures officielles pour déposer des demandes de visas.

La migration Nord-Sud est plus connue alors que les déplacements Sud-Sud sont plus importants, pourquoi ?
C’est la surmédiatisation et la politisation qui sont en cause. En Europe, la tournure droitière de certaines politiques ou d’un certain nombre de programmes électoraux mettent l’accent sur ce qu’ils appellent un danger migratoire. Même la question de l’islam qui s’installe au Nord et qui fait polémique. Au Sud aussi, certains acteurs politiques et de la société civile ont tendance à criminaliser ou à stigmatiser la migration. Ils cherchent à capter des fonds pour mener des actions de sensibilisation et amener certains jeunes à rester. Il faut aussi souligner que la migration sud-sud  est moins contestée par les pays d’accueil, elle fait donc moins parler d’elle. 

                                                                                                                                                     


jeudi 11 août 2016

Match d intégration du CESTI, l amicale marque son point départ.

VACANCES CITOYENNES 2016 3 milliards de F Cfa pour financer des projets de jeunes et plus de quatre-vingt activités à dérouler

Prévues  du 1er août au 3 septembre 2016 sur l’étendue du territoire national, les vacances citoyennes seront rythmées par  des  visites de plus quatre-vingt activités, 9 concerts de Youssou Ndour et une remise de financement pour un montant de 3 milliards de F Cfa.

« Communier avec les jeunes tout en magnifiant les activités individuelles et collectives de haute portée citoyenne et républicaine pour la communauté et la société », c’est là l’objectif général des Vacances citoyennes énoncé hier par le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne. Mame Mbaye Niang animait une conférence de presse dans les locaux de son ministère, en prélude à la cérémonie de lancement qui aura lieu le lundi 1er août 2016, à Guédiawaye.
Cette quatrième édition se tiendra sous le thème «Engagement républicain des jeunes pour l’émergence». Le ministre promet des moments « forts », à travers des camps de vacances qui vont permettre aux jeunes de servir leur pays, en réhabilitant des édifices publics. Le reboisement et l’assainissement ne seront pas en reste. Dans le domaine de l’éducation, des formations en entrepreneuriat, des visites de Daara, de collectivités éducatives et des panels sur le civisme et la citoyenneté seront au menu. Dans le domaine de la santé, des consultations gratuites sont prévues.
Dans le programme de ses activités, le ministère, par le biais de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi de la jeunesse (ANPEJ), va remettre un financement de 3 milliards F Cfa. Selon Mame Mbaye Niang, cette somme n’est pas destinée au financement de ces vacances citoyennes. Elle est plutôt consacrée aux projets de jeunes.
Interpellé sur le volet de l’animation socioculturel qui sera assurée par Youssou Ndour, le ministre avoue qu’ils n’ont pas les moyens de payer le lead vocal du Super étoile. « Il  a jugé nécessaire de nous accompagner pour mieux vulgariser nos actions. Politiquement, il est engagé. Et il soutient les actions du président de la République », souligne Mame Mbaye Niang. D’après le ministre, une enveloppe comprise entre 100 000 et 150 000 F est prévue pour les jeunes artistes qui participent aux concerts.
Revenant sur les vacances citoyennes de 2015, M. Niang projette d’aller visiter les réalisations des projets et programmes financés l’année dernière.